Une alimentation correcte des truies permet de créer des portées solides
La base de la production de porcs se trouve dans l'unité de service et de gestation et les compétences de gestion sont pleinement mises à l'épreuve, car il faut du savoir-faire, des connaissances, de la systématique et surtout une bonne vue d'ensemble.

La base de la production de porcs se trouve dans l’unité de service et de gestation et les compétences de gestion sont pleinement mises à l’épreuve, car il faut du savoir-faire, des connaissances, de la systématique et surtout une bonne vue d’ensemble.

Une alimentation correcte et adéquate des truies permet d’assurer une ovulation optimale, de garantir un nombre optimal de fœtus et d’assurer une perte de poids aussi faible que possible pendant la période de lactation, de sorte que la truie soit en mesure d’accueillir la prochaine portée de porcs.

Du sevrage jusqu’à l’accouplement, la truie doit être fortement alimentée (4,5 à 5,5 kg d’aliments par jour) pour garantir de bonnes chaleurs et une bonne ovulation. Après l’accouplement, les truies sont évaluées et divisées en trois groupes, auxquels sont attribués des niveaux d’alimentation différents pendant les 12 premières semaines de la grossesse.

 

La condition de la truie
Jours après l’accouplement Kg d’aliments par truie et par jour
Graisse Moyen Skinny Doré
0 2.50 3.00 4.50 2.30
26 2.50 3.00 4.50 2.30
31 2.30 2.30 3.50 2.60
76 2.30 2.30 3.50 2.60
84 3.50 3.50 3.50 3.30

Le niveau d’alimentation pendant les quatre premières semaines après l’accouplement n’affecte pas le nombre de porcs nés ni leur poids à la naissance, à condition que l’alimentation soit comprise entre 2,4 et 3,8 kg par jour, car une alimentation inférieure à 2,4 kg par jour augmente la variabilité du poids à la naissance. Par conséquent, pendant cette période, les truies doivent reprendre le poids perdu au cours de la lactation précédente, mais elles doivent recevoir au moins la quantité d’aliments correspondant à leurs besoins d’entretien, afin d’éviter d’augmenter le nombre de petits fœtus.

Une truie de 150 kg a besoin de 1,5 kg d’aliments par jour pour son entretien et ce besoin augmente de 0,2 kg pour chaque tranche de 25 kg supplémentaires. Au cours des quatre ou cinq premières périodes de gestation, la truie gagne environ 20 kg de poids corporel par période de gestation. Pour prendre un seul kilo de poids, une truie doit manger environ 3,2 kg d’aliments par jour.

La température du logement influe également sur la quantité d’aliments d’entretien dont la truie a besoin. En général, une truie maigre a besoin d’environ 0,28 kg d’aliments supplémentaires par jour chaque fois que la température baisse de cinq degrés (en dessous de 20 degrés) ; dans le cas des truies grasses, elles ont besoin d’environ 0,18 kg d’aliments supplémentaires par jour. Il est également important de souligner que la quantité d’aliments nécessaires à l’entretien peut augmenter considérablement s’il y a des flux d’air, ou de l’humidité, dans les zones d’habitation.

Après la 12e semaine de gestation, le poids de la portée peut être influencé positivement lorsque la ration alimentaire des truies est portée à 3,5 kg d’aliments par jour, car la truie doit utiliser des aliments pour la croissance du fœtus ainsi que pour la croissance de la mamelle et la production naissante de colostrum. Des expériences ont montré qu’une alimentation supplémentaire après la 12e semaine de gestation augmente le poids moyen à la naissance de 30 grammes par porc et améliore la condition de la truie, de sorte que la perte de poids pendant la période de lactation est réduite.

Juste après la mise bas, la truie doit recevoir environ 3,5 kg d’aliments par jour et la quantité d’aliments doit être augmentée en fonction du rendement laitier de la truie, pour atteindre environ 6,5 kg d’aliments après la première semaine de lactation. Ensuite, la truie doit être nourrie en fonction de son appétit approximatif, mais l’alimentation ne doit pas être augmentée plus vite que la truie ne peut le faire. L’objectif est que les truies absorbent en moyenne au moins 180 kg d’aliments à quatre semaines de lactation et de préférence près de 200 kg.

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